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Balcons et portails du vieux BRIVE XVIème XIXème siècle

  • aznar
  • 5 sept.
  • 2 min de lecture

A l'occasion des Journées du Patrimoine, dimanche 21 septembre à 14h30 à la salle de conférences du musée Labenche de Brive, Marguerite GUELY évoquera Brive ville d'art, balcons et portes en ferronnerie :

Tout commence avec les magnifiques ferronneries, dont dote la collégiale de Saint Martin, le frère du cardinal Dubois, maire de Brive, vers 1730. La manufacture Leclere et la maison imitent cet exemple.

Mais le véritable élan est donné après la Révolution, par les artisans et les marchands de Brive, enrichis par la vente des biens de l’Église qui occupaient presque un quart de la superficie de Brive intra-muros.

De nouvelles rues vont être percées, dotées de magasins au rez-de-chaussée et de balcons aux étages. La plus spectaculaire est la rue Toulzac et la place du Civoire, dégagées entre 1793 et 1840 dont les balcons aux monogrammes des propriétaires évoquent les trousseaux de linge qui faisaient l’orgueil des cultivateurs venus aux foires et marchés de la Guierle.


Les autres rues en conçoivent du dépit et cherchent à se doter d’élégantes ferronneries à l’instar de la rue Toulzac : c’est le cas autour de la collégiale.

La ville a desserré son corset de remparts et de portes, dés la fin du XVIII° siècle. Elle se pare alors de jardins ornés de grilles décorées et les vieilles maisons qui servaient de murs s’ouvrent alors sur les boulevards plantés d’ormeaux dés 1762, remplacés par des platanes à l’aube du XX° siècle, ces boulevards seront un lieu de promenade, jusqu’à ce que le flot rugissant des voitures, réglé par des feux tricolores, ne la rende insupportable.

   

Devenu carrefour ferroviaire après avoir été carrefour routier, Brive se dote de nouvelles rues percées à travers le lacis inextricable des vieilles maisons. Dans la deuxième moitié du XIX° siècle, la rue Sainte Claire devenue rue du Dr Massénat, la rue Barbecane devenue rue Majour, la rue Verlhac devenue rue Gambetta, la rue Carnot et pour finir la rue de la gare devenue rue de l’hôtel de ville ont toutes à cœur d’égaler la rue Toulzac, même si elles ressemblent au Paris d’Haussmann, avec leurs immeubles à tourelles et leurs magasins de nouveautés, ou grands bazars.

Le XX ° siècle, si présent dans les villas de la banlieue, n’est représenté dans le centre ville que par la grille d’entrée de la chambre de commerce des années Trente, pour ne rien dire des désolants immeubles de la rue Pierre et Marie Curie et de la place de la halle !

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